Un signal GPS (Global Positionning System) permet d’obtenir une localisation à partir d’un récepteur à n’importe quel endroit de la terre grâce à une ou plusieurs constellations de satellites dédiés en orbite autour de la terre.
Ce réseau de satellites a été développé depuis 1978 et plusieurs de ces constellations de satellites sont aujourd’hui disponibles pour les besoins civils (GPS-USA, Glonass-Russie, Galileo-Europe et BeiDou-Chine). Un système de positionnement va fournir à un récepteur les cordonnées de celui-ci en trois dimensions (longitude-latitude-altitude). Ces informations sont obtenues en mesurant la distance entre le récepteur de la navette et au moins 4 satellites dont la position est connue avec précision. On parle alors de GNSS (Global Navigation Satellite System).
Mais en mode normal sans correction cette mesure permet d’obtenir le positionnement avec une précision de l’ordre de 2 ou 3 m du fait d’erreurs ou de perturbations atmosphériques ou ionosphériques. Une précision bien trop faible pour un véhicule dont on veut en permanence connaitre la position à quelques centimètres près.
Pour améliorer fortement la précision, la navette autonome a recours à une solution de type GNSS-RTK (Real Time Kinematic ou cinématique en temps réel). Pour cela on va utiliser une station GPS de référence fixe dont on connait la position exacte et qui va permettre de calculer la correction pour avoir une position précise au centimètre près du récepteur de la navette à partir du signal de la station de base. De telles solutions sont déjà utilisées pour des relevés topographiques de précision, des applications de guidage d’engins agricoles ou pour la navigation aérienne sans pilote.
La navette est ainsi équipée de deux antennes GNSS-RTK qui déterminent à tout moment et précisément la position du véhicule.