Du véhicule entièrement pris en charge par son conducteur ou sa conductrice jusqu’au véhicule autonome, un classement en 6 niveaux d’autonomie a été établi pour définir pour chaque niveau la responsabilité du conducteur/conductrice et les tâches et actions prises en charge par les équipements et systèmes du véhicule. Ces 6 niveaux (selon classification de la SAE-Society of Automotive Engineers) vont du niveau 0 avec une conduite entièrement à la charge du conducteur au niveau 5 où l’être humain n’intervient plus dans le contrôle et la supervision des tâches de conduite et de navigation : tout est sous la responsabilité et le contrôle des systèmes.
La navette autonome fonctionne en permanence au niveau 5 grâce à ses systèmes sophistiqués de contrôle, de communication et de décisions. Ces systèmes permettent à la navette autonome de se déplacer sans l’intervention d’un conducteur. La fiabilité du système repose sur le caractère différent des missions assignées entre une navette autonome et une voiture autonome. Dans les faits, les missions de la navette autonome qui reste un transport collectif sur un parcours fixe facilitant la création de repères pour la navette.
Pourquoi avons-nous besoin d’un opérateur dans une navette autonome ? Jusqu’en 2020, le législateur demande la présence à bord d’un opérateur titulaire du permis D pour informer les voyageurs, assurer leur éventuelle mise en sécurité en cas de problème et de même en cas de problème, informer les autres usagers de la route. Voir notre vidéo sur le sujet de l’opérateur dans une navette autonome :