Nous avons souvent eu l’occasion dans la vigie de présenter les différences significatives entre la vision de la mobilité automatisée européenne (collective et partagée) et américaine (Mythe de la voiture individuelle) en pointant notamment les trajectoires sur le niveau d’autonomie. L’actualité de la semaine rappelle aussi un autre aspect de l’équation robotaxi vs navette autonome que nous avons défendu : l’approche de la donnée. En ce sens, San Fransisco démontre que c’est un vrai enjeu largement sous-estimé par les principaux acteurs US de la partie et que cela peut devenir bloquant pour le développement :
https://www.nytimes.com/2023/02/01/technology/self-driving-taxi-san-francisco.html
Ceci dit, cela ne va sans doute pas ralentir Cruise qui a obtenu en fin de semaine, l’autorisation de faire rouler Origin (son 1er vrai hardware robotaxi) sur route ouverte dans le cadre de tests.
Ceci est juste un permis de test. Ils ont toujours besoin de l’approbation de la NHTSA, puis du permis de déploiement CA DMV, puis du permis CPUC avant que les passagers puissent avoir accès à Origin.
Et pour en finir avec Cruise, s’agissant de l’exploitation de navettes automatisées, nous avons identifié 420 cas à gérer et celui-là (l’assoupissement du passager), on l’avait :
https://www.digitaltrends.com/cars/robotaxis-have-a-passenger-problem-that-no-one-thought-of/
En début d’année, nous n’avions pas vu beaucoup d’articles sur les grands enjeux 2023 de la mobilité automatisée… En voici un intéressant sur le sujet :
https://www.wardsauto.com/industry-news/two-keys-advancing-autonomous-driving-2023
Du côté de la livraison automatisée, on adore ce brevet :
Et on se questionne sur ce que va donner en Europe, le déploiement des robots trottoirs mais force est de constater qu’ils arrivent :
https://www.iotworldtoday.com/robotics/fully-autonomous-delivery-robots-arrive-in-europe
Bonne semaine.